samedi 16 janvier 2010
Il y a des personnes qu'on dit Belles, comme une évidence. Celles dont le nom, lorsqu'il glisse dans une conversation; pour s'assurer qu'il s'agit bien de la même personne, ou tout simplement pour se vanter de la connaitre, on s'exclame: "qui? celle qui est super belle?" et tout le monde acquiesce à l'unisson . Comme si c'était leur caractéristique le plus évident. Comme si elles étaient une exception aux lois de subjectivité de la beauté, en faisant d'elle une vérité absolue. Et je me demande, ces personnes sont-elles au courant de l'effet qu'elles dégagent? Ont-elles conscience de posséder cet atout insaisissable qui les rend supérieures à la banalité des autres ? Je me retrouve à tenter de me mettre à leur place, à imaginer rien qu'un instant la sensation de ce privilège; créant en moi un malaise confus. Car à cette pensée se mélange le sentiment d'injustice et de jalousie du fait que moi, je n'en fais pas partie.
As i'm swimming through the stereo, i'm writing you a symphony of sound
As i'm swimming through the stereo, i'm writing you a symphony of sound
jeudi 7 janvier 2010
Encore des vacances à courir de jour comme de nuit . Les cafés au Perl, rendez-vous au Ninkasi et sessions macdo . Des soirées où notre instinct nous guide à travers les rues, on repousse les limites et on trépasse le couvre-feu, agir avant pour réfléchir après . Et au milieu de la nuit on s'échoue dans un salon inconnu, les quelques verres, bisous par ci par là et on monte le son . Les lumières de Noël se sont allumées et j'ai à peine eu le temps de voir les sapins se dresser aux coins des rues. Les quelques diners en "famille", et on déballe avec empressement le semblant de cadeaux posé devant la crèche. Puis ça repart. Des clopes sur un balcon à ampère, la tête qui tourne et le taxi-maison de 2h du mat. Champagne à volonté au Gotha, on enchaine les verres et les fous rires . Le temps d'un diabolo à l'Opus et que quelques apéros au rosé à Hotel, puis sans prévenir 2010 débarque . Quand on n'arrive pas à choisir entre deux soirées, autant faire les deux . Ce fut riz cantonnais et Get 27 passe le pét' à Mermoz, puis courir attraper le 10 direction st-genis. Les verres qu'on descend, les talons qui claquent et la musique qui frappe . Minuit, des cris d'euphorie, des câlins et des câlins dans un brouillard alcoolisé . On se serre dans nos bras pour tenter de ressentir la réalité de l'instant fugitif. Oui, je suis bien là avec vous . Des sourires balancés à tout bout de champ, mais au fond une faible mélancolie . C'est bizarre comme c'est impossible de passer deux nouvel-ans consécutifs avec les mêmes personnes . A croire que c'est indéniable, la vitesse à laquelle les choses changent quand on se laisse emporter par les événements . Les épisodes s'enchainent sans qu'on s'en rende compte . Et on se retrouve à sillonner à travers la nébulosité avec plus que soi-même comme véritable compagnon. Mais on ravale les larmes et on se laisse à nouveau électriser par l'entrain festif qui nous soulève. C'est 2010 Putain !
Inscription à :
Articles (Atom)