Les journées de novembre; c'est la même couleur fade qui se répète encore et encore. les cours qui se réitèrent et la nuit qui s'est déjà dressée lorsqu'on en sort. et le vide qui s'établit quand on pose son sac chez soi après une journée pleine de mauvaises notes et mauvaises nouvelles. Malgré la vie qui stagne, il n'y a plus de place pour grand chose. & le temps qui fait des feintes. On s'occupe comme on peut, quelques cafés-clope-macdo ou session guitare par-ci par là. Le mercredi après-midi en ville avant l'anglais histoire de respirer un peu. Et lorsque les soirées reprennent on saute à bord du train. Tequila-paf et vomi dans l'évier à 10heures, apéro chez soi qui part en suicide végétal, session spliff entre filles et les fous rires noctures avec elles. mais au fond de soi il ne reste pas grand chose. surtout cette solutide étouffante qui épuise. Reste plus qu'à trouver une nouvelle distraction. A croire qu'il va falloir reconsidérer sa vision du monde. Alors c'est ça. L'attente.