Quelques jours de grève, on se croirait de retour en septembre. Tous les jours de la semaine au 203 , que le soleil brille, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'on ait cours ou pas . Se réjouir d'être entouré de ces mêmes visages tous les jours, un sourire qui se dessine à l'intérieur de soi, et des fous rires qui ne passent pas inaperçus . Kirs à la violette, cafés, sirops de kiwi, malboros et cacahuètes. Des soirées qui nous remémorent nos premières cuites, du monde du son des mojitos des gens qu'on aime, et on finit dans les toilettes (Je commence à la connaitre par cœur cette cuvette ). Tu me suis, je te fuis , et tout prendre à la légère. Ça fait du bien de savoir doser l'accélérateur. Comme si tout commençait enfin à s'éclaircir. Mais il ne faut pas prendre la guérison pour acquise. Quelques mots de trop, quelques impressions et la douleur se manifeste. Comment s'éloigner de ces choses quand c'est le passé qui nous conditionne ? Ces évènements administrent tout ce qu'on ressent.. C'est tellement contradictoire d'infliger mais de subir, d'être la victime de soi-même. Ces petits ressentiments traduisent une grande douleur qui nous assujetti. Et ces larmes finissent toujours par couler pour les mêmes raisons.
big jet plane -angus and julia stone